La colocation étudiante est une formule qui a le vent en poupe ces dernières années. Elle permet de faire des économies sur le loyer et de profiter d’un espace de vie plus grand. Cependant, il est nécessaire de prendre certaines précautions avant de l’adopter. Explications dans cet article.
Bail unique ou individuel ?
Le fait de payer un loyer beaucoup moins élevé qu’en location classique est le premier avantage de la colocation. C’est valable qu’il s’agisse de louer un grand appartement étudiant Montpellier ou dans n’importe quelle grande ville universitaire où trouver un toit n’est pas chose aisée. Souvent mieux placé, un tel logement est aussi plus vaste et plus agréable. Outre le loyer, les frais annexes ont également partagés : abonnement internet, électricité, gaz, chauffage…
Lorsqu’on s’installe en colocation avec d’autres étudiants, il est conseillé de choisir des personnes ayant les mêmes modes de vie que soi. Cela peut être un ami ou un membre de la famille qui fait ses études dans la même ville, mais il peut aussi s’agir d’un inconnu. Des sites internet offrent la possibilité de trouver une colocation ou un colocataire rapidement, en fonction de ses besoins et des critères qu’on s’est fixés.
On a le choix entre le bail unique et plusieurs baux individuels dans le cadre d’une colocation d’appartement étudiant. Dans le premier cas, tous les colocataires signent un seul contrat qui garantit à chacun les mêmes droits et obligations. S’il existe une clause de solidarité, chacun est responsable de la totalité du loyer, des charges dues et des éventuelles dégradations au cours de la location. Si une personne souhaite quitter la colocation, elle donne son congé au propriétaire, mais le bail pour les autres colocataires continue.
Pour eux, le loyer reste le même. Dans le cas d’une colocation avec plusieurs baux individuels, chaque colocataire signe le sien. Tous les colocataires ont droit à une pièce, et les espaces communs sont partagés : salon, cuisine, salle de bain… Avec un bail individuel, les détails de la colocation doivent être minutieusement anticipés, et énumérés dans le bail.
Des règles pour éviter les conflits
La colocation est avant tout une expérience, que l’on vive dans un appartement étudiant ou dans un autre type de logement. Il est nécessaire de mettre en place ensemble des règles pour prévenir les frictions. Cela garantit les droits et obligations de chacun, de se répartir les taches ou encore de définir l’utilisation des espaces communs. Le ménage mérite une attention particulière, car il donne souvent lieu à des conflits. On peut par exemple établir un tableau mentionnant la répartition des tâches. Le bruit est également un point à ne pas négliger. Si on souhaite par exemple organiser une soirée avec ses amis, il est impératif de consulter au préalable ses colocataires. Il y va de même pour l’intimité et l’espace personnel. Cela semble évident, mais il ne faut pas entrer dans la chambre d’un colocataire sans le prévenir.
Si un colocataire dans un appartement étudiant a arrêté de payer son loyer alors que tous ont signé un bail unique avec une clause de solidarité, le propriétaire est en droit d’exiger que les autres paient sa part. Le mieux, c’est d’éviter qu’une telle situation ne survienne, en agissant dès que l’on constate que le colocataire en question ne paie plus son loyer. Il est recommandé d’en parler avec lui dans un premier temps pour connaître les raisons qui l’empêchent de payer, et tenter de trouver une solution à l’amiable.
Mais dans le cas où le dialogue n’aboutit à rien ou si le colocataire n’a pas les moyens de remplir ses obligations, il faut entreprendre des démarches légales, en premier lieu en envoyant une mise en demeure par courrier recommandé. Le propriétaire doit également être informé de la situation et des démarches entamées. La mise en demeure accordera un délai au colocataire pour régler son dû, et au-delà de ce délai, il faudra passer par le tribunal d’instance pour faire une procédure pour exiger les loyers impayés.